L’ÉTÉ DE TOUS LES RECORDS
MAIS AUSSI DE TOUTES LES SOLIDARITÉS …
Il y a des records dont on se passerait bien, les records de chaleurs et leur cohorte de sécheresse et d’incendies, les records de pluie et les conséquences désastreuses des inondations, les records de température (le mois de juillet 2021 est le mois de juillet le plus chaud jamais enregistré sur terre)…
On n’oubliera pas de sitôt l’été 2021, cet été où est publié le dernier rapport du GIEC qui nous alerte, une fois encore, sur les conséquences dramatiques du dérèglement climatique pour l’ensemble de l’humanité et nous exhorte à changer rapidement de paradigme sous peine de nous retrouver dans une situation cataclysmique pour le vivant.
Les analyses fusent dans tous les sens et des voix de plus en plus nombreuses crient l’urgence d’un changement radical de cap, d’après certains scientifiques il nous reste dix ans à peine pour avoir une chance d’échapper aux scénarios catastrophes qui font aujourd’hui partie des possibles. Dans le même temps un sentiment d’impuissance s’installe chez beaucoup d’entre nous. Quels poids ont tous les gestes que nous pourrions faire individuellement si parallèlement à cela les grands industriels et les états ne réduisent pas drastiquement leurs émissions de CO2 ? Dans un récent édito nous disions que chaque geste comptait et nous le réaffirmons ici, chaque geste compte, vraiment. Se laisser aller au sentiment d’impuissance, baisser les bras tant la tâche semble ardue est la pire des choses à faire. Pour se sentir vivre l’être humain a aussi besoin de se mettre en mouvement, de ce mouvement naît une dynamique qui entraînera d’autres actions positives tant au niveau individuel que collectif. Quand les gouvernements comprendront que les populations sont prêtes à mettre en commun leur intelligence et leur créativité pour sortir de cette trajectoire infernale qui nous mène droit dans le mur, ils sauront alors qu’ils obtiendront le soutien nécessaire pour mettre en place des politiques climatiques réellement ambitieuses.
Le mode BAU (Business As Usuel) doit définitivement devenir obsolète. Ici , à la Ferme , c’est le modèle de l’adaptation continue que nous privilégions, en tant qu’entreprise de travail adapté nous savons que ce n’est pas à nos travailleurs de s’adapter au travail, c’est l’inverse qui est mis en place. Quand un travailleur ne peut plus exercer une fonction nous cherchons quelle autre fonction peut lui convenir et nous la créons si besoin. Cela demande du temps, de la réflexion, de la créativité, mais cela permet à l’entreprise et à ceux qui la font fonctionner d’évoluer positivement. Ce que nous pouvons faire à notre toute petite échelle est reproductible…
C’est la solidarité entre toutes et tous qui doit être mise en avant et cette solidarité nous savons que nous pouvons l’exercer, il suffit de voir comment de simples citoyens se sont organisés à toute allure pour aller porter leur aide aux nombreuses victimes des inondations de juillet ! Ils n’ont pas attendu que l’Etat leur demande de le faire, ils l’ont fait spontanément, dans l’urgence, parce que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire à ce moment-là.
Rien n’est plus beau que ces milliers de gestes solidaires.
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