CE TEMPS QUI COURT …
Tout augmente, le coût de l’énergie, des matières premières, de l’alimentation … et rien ne semble nous indiquer que ces augmentations vont s’arrêter dans les semaines ou les mois qui viennent.
Tout augmente sauf une seule chose : le temps qu’il nous reste pour agir contre le réchauffement climatique.
Le dernier rapport du GIEC est catastrophique et il nous indique qu’il nous reste 3 ans pour garder notre planète « vivable ». Sans une réduction rapide et radicale de nos émissions de CO2 dans tous les secteurs nous ne pourrons pas limiter le réchauffement à +1,5° ou même à +2° !
En ce moment des êtres humains vivent déjà l’enfer en Inde et au Pakistan avec une vague de chaleur sans précédent qui dure depuis 2 mois et des températures qui avoisinent les 50° (à l’ombre).
Chez nous il n’a quasi pas plu depuis 2 mois et les jardiniers, cultivateurs et maraîchers vivent au quotidien les difficultés d’une terre trop sèche et l’impact que cela aura sur les récoltes à venir. Alors après ce constat on peut en caricaturant, bien évidemment, se dire que c’est perdu et tomber dans la solastalgie (l’éco-anxiété) et attendre l’effondrement recroquevillé sur soi ou au contraire décider que foutu pour foutu on va en profiter encore un maximum et continuer à brûler la chandelle par les deux bouts. On peut. On peut aussi décider d’agir à notre mesure sans attendre que les ordres viennent d’en haut, sans se dire que cela ne sert à rien. On peut travailler en « réseau », rencontrer d’autres personnes avec qui échanger, co-créer, construire un « monde d’après » qui soit plus juste et meilleur. On peut. Nous n’avons pas de solution miracle, ni de baguette magique, mais nous savons que face à un obstacle, quelle que soit sa taille, c’est l’addition de toutes les compétences et de toutes les énergies positives qui permet d’éviter la collision.
Combien de fois n’avons-nous pas entendu, ici à la Ferme, ça ne marchera pas, ce n’est pas réaliste, on n’a pas les ressources … Et pourtant, nous prouvons au quotidien que nous pouvons avoir un impact positif non seulement pour les personnes avec qui nous travaillons mais aussi pour celles qui nous visitent et profitent de notre parc et de tous nos services.
Qui aurait dit il y a 38 ans que ce projet un peu barge d’une ferme urbaine deviendrait cette entreprise qui emploie 200 personnes dont 145 en situation de handicap ? Pas grand monde et pourtant … C’est grâce à nos travailleuses et travailleurs extraordinaires et à leurs encadrant·e·s que nous savons que le champ des possibles est grand et qu’en le travaillant avec respect et positivement sa récolte sera généreuse.
Alors voilà, tant que le lait n’est pas renversé, il n’est pas perdu et nous vous invitons à venir faire le plein d’énergie chez nous au contact de la nature et des sourires de toutes celles et ceux qui, ici, participent à cette entreprise décidément pas comme les autres.
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