adaptons-nous !

S’adapter !

Après le mot résilience qui a connu, et continue, à connaître un franc succès ces dernières années il y a fort à parier, sans même être Madame Soleil, que c’est le mot adaptation et tous ses dérivés qui vont tenir le haut du pavé dans les mois et les années qui viennent.

Ça tombe bien, nous on sait ce que s’adapter veut dire, puisque notre cœur de métier c’est cela : adapter le travail pour faire en sorte que nos travailleuses et travailleurs extraordinaires puissent accéder au marché de l’emploi et remplir une fonction sociale valorisante.

S’adapter …

A la nouvelle donne climatique, aux conséquences des chocs internationaux sur les marchés de l’énergie et de l’alimentation, à une réduction nécessaire et vitale de nos émissions carbonées, à l’arrivée d’êtres humains chassés de chez eux par la guerre ou la famine, aux éventuelles crises sanitaires à venir…

Mais s’adapter pour faire quoi ? Encore un peu plus de la même chose mais avec d’autres moyens ? S’adapter pour en fait ne rien changer ? Est-ce cela s’adapter ?
Nous ne le pensons pas.
Il devient urgent de repenser nos modes de fonctionnement, de consommation, notre rapport aux autres,  à l’environnement.
Même si cela en arrange certains de nous faire croire que le bonheur passe par la consommation et l’avoir, il nous faut nous rappeler que notre humanité se construit d’abord dans la relation que nous avons avec celles et ceux qui nous entourent et dans le rapport que nous avons au monde. Nous ne sommes pas « hors » de la nature, nous sommes inclus dans la nature, nous sommes des mammifères dépendants de notre biotope et, en tant qu’espèce humaine, nous sommes infiniment fragiles.
Il nous appartient de retisser les liens entre nous et la biodiversité et de faire en sorte que le respect de toutes les formes de vie fasse partie intégrante de nos choix de consommateurs.
Ici, concrètement, à la Ferme nous agissons en étant  attentifs à la provenance de ce que  nous mettons en vente dans nos commerces et à la façon dont tout est produit.
Il est urgent de repenser nos villes à la lumière des changements climatiques en cours (et dont la marche s’accélère), de redonner de l’espace à la flore et la faune dans nos rues, nos jardins, nos balcons et nos terrasses.
Il est urgent de se donner le temps de respirer un air plus frais, plus sain.

C’est cet air-là, cette utopie là que nous partagerons avec vous lors de la troisième édition de la Foire du Jardin Naturel ces 2 et 3 avril.
Avec vous et des exposants passionnés, heureux de transmettre leur savoir-faire, leur savoir-être et de clamer haut et fort qu’un autre monde est possible.
Nous vous attendons nombreuses et nombreux et vous souhaitons un joli printemps !